Enfants et écrans

Recommandations de l’OMS: pas d’écrans avant 5 ans. Voir ICI

« Pas d’écran du tout avant trois ans » : l’appel d’un neuropsychiatre pour protéger les enfants

Voir l’article ICI
Source: page Facebook de “Démotivateur” – juin 2018

“Parents: Comment agir face aux écrans?” Voir la vidéo du docteur Ducanda ICI
“Les écrans : un danger pour les enfants de 0 à 4 ans”. ICI
Un outil de Google pour aider à une (meilleure) gestion, voir ICI

Je vous invite particulièrement à lire cet article très intéressant et interpellant “ATTENTION – Enfants sous emprise”.
Bonne lecture

Docteur Hubert


Une enquête vient d’être réalisée par 144 pédiatres en France, membres de l’AFPA (Association Française de Pédiatrie ambulatoire) et nous vous en livrons les résultats avec l’aimable autorisation de l’association. Ainsi que les conseils qui en découlent.

En résumé
1. La tablette, pas prioritaire avant 3 ans et sur des courtes durées entre 3 et 6 ans
2. La télévision, écran préféré des plus jeunes : pas de journal TV avant 6 ans
3. Les jeux vidéo : après 12 ans, attention si les résultats scolaires chutent !
4. L’ordinateur et les risques du NET… attention avant 9 ans
5. Le téléphone portable, un perturbateur nocturne chez l’adolescent.

Quel que soit l’âge de l’enfant, les parents peuvent retenir 3 grands principes:

 Apprendre à l’enfant à s’autoréguler en fixant des tranches horaires pour regarder des programmes spécifiques, choisis avec les parents pour les plus jeunes.
• Alterner les activités pour varier les stimulations et encourager leur création en développant des occupations qui mobilisent les 5 sens et les 10 doigts pour les plus jeunes.
• Inviter l’enfant à parler de ce qu’il a vu à la télévision ou fait sur son écran interactif. Aidé par l’adulte, l’enfant apprend à construire le récit de ce qu’il a vu, et passe de la pensée spatialisée propre aux écrans à la pensée linéaire du langage parlé ou écrit.

Les écrans, qui ne sont pas toujours des espaces de sens pour l’enfant, peuvent le devenir à partir du moment où il lui en donne dans l’échange avec un adulte.

En quelques mots…
Bougez, visitez des bibliothèques, des musées , faites du vélo et des balades, pensez aux activités “théâtre jeune public”

 

Bougez et augmentez vos performances !

L’ activité physique  favorise la plasticité cérébrale. Grâce à l’exercice physique, l’enfant (et l‘adulte) raisonne plus vite et retient plus longtemps. Le fait de faire du sport augmente vos 3 neurotransmetteurs associés à l’humeur : la dopamine, la noradrénaline et sérotonine AINSI que vos endorphines qui procurent la sensation d’euphorie (avec la  pratique et le temps bien sûr). Le but est d’aligner le corps et l’esprit en faisant par exemple de la marche, du vélo, de la danse, etc.
La régularité sera  payante. Faites du sport de préférence le matin (en fonction de vos possibilités) pendant 30 min à un heure par jour (l’idéal). Vous améliorerez l’attention et la concentration de votre enfant en 8 à 12 semaines.
Voilà des petits exemples si on n’a pas le temps (pour les ados et adultes) : série de flexions quand on se brosse les dents, monter et descendre l’escalier sur de la musique énergique, etc.

A lire: « Bouge ton cerveau » du Dr Wendy Suzuki , éditions Marabout 2016 / www.wendysuzuki.com