La pyramide alimentaire (voir ICI), outil de référence, connu et reconnu, se doit de refléter l’état des connaissances scientifiques et d’être en phase avec les objectifs nutritionnels ACTUELS.
C’est le cas de la pyramide alimentaire Food in Action, développée en collaboration avec le département Diététique de l’Institut Paul Lambin, qui affiche de nombreuses EVOLUTIONS MAJEURES.
Nous vous invitons très vivement à lire l’article complet ICI.
Une des modifications importantes concerne la place des fruits et légumes qui gagnent en importance en descendant d’un étage. L’OMS recommande entre 400 et 800 gr par jour (pour des adultes). Ce qui est donc PLUS ELEVE que la quantité de féculents préconisée. D’autant que les légumes secs quittent la famille des féculents pour rejoindre la famille « viande, volaille, poisson, œufs et alternatives végétales ».
Dans l’assiette, la part la plus importante est réservée aux légumes (2/3 à 1/2 de l’assiette) contre 1/4 à 1/3 d’assiette pour les féculents.
Autre évolution: les fruits oléagineux rejoignent les matières grasses. Source de lipides de qualité mais dont l’apport doit être géré en tenant compte des autres graisses visibles.
La famille des produits laitiers (animaux) s’ouvre aux ALTERNATIVES VEGETALES, à condition que ces dernières apportent suffisamment de calcium (ce qui suppose un enrichissement).
Même s’il y a des critères définis pour appartenir à une famille, cela ne signifie pas que tous les aliments d’une famille soient équivalents sur le plan nutritionnel et ni qu’ils soient interchangeables.
En considérant qu’un fruit en vaut un autre, ce n’est pas la même logique entre un fruit frais entier (de saison, c’est encore mieux), le jus de fruit et le coulis de fruits: il n’y a pas d’équivalence.
C’est pour cela que la réflexion menée a permis d’établir 3 niveaux:
– niveau 1: les aliments à favoriser
– niveau 2: les aliments tolérés
– niveau 3: les aliments à consommer à l’occasion
La pointe de la pyramide regroupe les aliments qui n’appartiennent pas aux autres familles et qui sont considérés comme peu recommandables.
Ici aussi, 3 niveaux.
Source: www.foodinaction.com